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société du grand päris - Page 19

  • GRAND PARIS EXPRESS : VANVES RASSUREE SUR SA GARE

    Tous les vanvéens ne peuvent ignorer que Vanves bénéficiera de l’implantation d’une gare dans le cadre du projet Grand Paris Express au Clos Montholon. Elle n’était qu’optionnelle jusqu’au 26 Mai où elle a été confirmée lors du vote à l’unanimité du Conseil de Surveillance de la SGP (Société du Grand Paris) présidé par André Santini qui n’a pas oublié de faire un croche-pied au maire PS de Clamart qui en est furieux à cause de sa dénomination : « Fort d’Issy-Vanves-Clamart ». « Le nom est un détail, ce qui est important, c’est l’intérêt général » expliquait le Maire de Vanves au Parisien en laissant entendre « que les études sont en cours, et rien ne dit que la station sera le territoire de Clamart ».

     

    Rien ne dit aussi que tout se fera comme prévu malgré les assurances apportées par Maurice Leroy, ministre du Grand Paris devant la commission régionale  du Suivi du protocole signé par l’Etat et la Région le 26 Janvier 2011 sur Grand Paris Express, réunie Jeudi dernier où siége Bernard Gauducheau, et dans une interview au site de Libération.fr  Il a assuré que « plus personne, plus aucune alternance politique ne remettra en cause ce qui figure dans l'acte motivé du 26 mai dernier » qui définit le « schéma d'ensemble » retenu pour le futur réseau de métro automatique autour de Paris (environ 200 km, 72 gares) devant être approuvé par un décret en conseil d'Etat en juillet prochain. Concernant les Verts, il avoue « ne plus bien comprendre cette position, je pense sincèrement qu'il s'agit de postures. S'il est une formation politique qui devrait être en pointe et se réjouir qu'il y ait un consensus, c'est celle-là. Si un Vert n'est pas favorable à ce qui vient de se décider, alors, il faut réécrire la définition de l'écologie dans le dictionnaire ».  Il se dit même « heureux de boucler un projet dans lequel on a des financements assurés » en expliquant que « l'utilisation des préconisations du rapport Carrez (sur le financement du fonctionnement et des investissements) se posera peut-être à un moment donné » mais il y a « des marges ».

     

    Quite à utiliser ce qu’il appelle  la « variable du calendrier, que les élus connaissent bien. Là, on parle de 2024 à toute fin. Si on tient 2024, tant mieux ! » explique t-il en reconnaissant que certaines réalisations s’effectueront en 2025 et après : « C'est possible aussi et en quoi cela serait-il un  drame pour un projet d'une telle dimension? Le calendrier peut être une variable intelligente d'ajustement à un moment donné. Pourquoi vouloir, dès 2011, tout verrouiller, tout cadenasser comme si tout cela n'allait pas vivre, évoluer? ». En tous les cas, une chose est sûr, le tracé de l’arc Sud où se trouve la future gare de « Fort d’Issy-Vanves-Clamart » sera l’un des premiers à être réalisé car les études sont très bien avancées

     

    Interrogé sur les dépenses de fonctionnement du nouveau réseau, qui inquiètent le Stif, il répond que « la phase du schéma d'ensemble va nous permettre de lancer un certain nombre d'études. Il y a vraiment un climat de confiance qui s'est établi maintenant et c'est fondamental parce que sinon, on ne croit plus celui qu'on a en face. Or, les relations entre la SGP et le Stif se sont nettement améliorées ». Enfin, il reconnait que « c’est une grande satisfaction » d’avoir contribué à faire en sorte que Nicolas Sarkozy tienne une promesse à travers cet accord du 26 Janvier et ce vote unanimle du 26 Mai à la SGP : « C'est un énorme chemin. Mais je le dis: cet immense projet nous dépasse tous. J'ai souvent cette conversation avec Jean-Paul Huchon: « Tu ne seras plus président, je ne serai plus ministre et quand même, on aura fait avancer cet immense projet pour faire de Paris et de la région Ile-de-France une ville-monde au développement durable ».

  • LE MAIRE DE VANVES AU SALON DE LA NOUVELLE VILLE ET AUX XVéme ASSISES DE L’AMIF

    Logement, transports, péréquation ont été les dominantes de cette première journée des XVéme Assises de l’AMIF (Association des Maires d’Ile de France) auquel a longuement participé Bernard Gauducheau, maire de Vanves. Arrivée à 8H30, il a tout d’abord participé au bureau de Paris Métropole, syndicat d’études, puis visité le salon de la Nouvelle Ville auxquels participent de nombreux syndicats intercommunaux, grandes et petites entreprises qui sont en lien avec les communes dans de très nombreux domaines. Il préfére ce salon à celui du Congrés de l’AMF,  car il est à dimension humaine avec les interlocuteurs franciliens de ses intervenants auprès des collectivités locales. Il a ainsi rencontré Alain Madelin sur le stand de l’Office départemental d’HLM, salué les responsables d’Avenance, de la Sablière etc….

     

    Le maire de Vanves a ensuite participé à l’inauguration de ces XVéme Assises avec de nombreux et longs discours du représentant du maire de Paris (Pierre Mansat), des président du CESR (Jean Claude Boucherat), de l’AMF (Jacques Pélissard, de la Région (JP Huchon) qui a salué sa présence, et des ministres Philippe Richer (Collectivités locales), et Valérie Pécresse (Université). « C’est sans doute un grand moment de respiration républicaine parce que nous sommes souvent dans le contexte de la confrontation des idées. Et nous sortons à peine des élections cantonales. Nous allons retrouver aux Assises de la Ville l’ensemble des élus franciliens de droite, du centre, de gauche, tous réunis autour des préoccupations des maires de toutes tendances politiques. C’est un moment de dialogue apaisé puisqu’à l’AMIF nous avons pris l’habitude d’aborder les grands sujets dans une attitude de dialogue très respectueux des différences des uns et des autres » a déclaré Michel Teulet, président de l’AMIF.

     

    Après un déjeuner rapide pris avec l’ensemble de ses collègues, il a participé au premier atelier de ces Assises consacré au Grand Paris avec le Secrétaire d’Etat Benoit Apparu (Logement), André Santini (Société du Grand Paris), Jean Paul Huchon, le préfet de Région Daniel Canépa… qui a réuni beaucoup d’élus qui ont débattu du logement et des transports bien sûr. Benoit Apparu a indiqué que l’Ile de France devait passer à un rythme de construction de 70 000 logements par an au lieu de 40/45 000 actuellement. Ce qui va représenter un effort important sachant que 80 % des permis de construire concernent seulement 20% des communes franciliennes. Ce qui veut dire que 80% des maires ne produisent pas de logements, cause d’une ségrégation sociale importante. Sans compter les terrains constructibles qui représenteraient 20 000 ha avec les délaissés routiers (5000 ha), ou en bord de fleuves (5000 ha). Le ministre a commencé à parler des mesures qu’il devrait bientôt présenter. Le président de Région lui a répondu en proposant des mesures simples à mettre en place : maîtriser le foncier avec l’Etablissement Public Foncier Régional, signer  un pacte régional avec les maires bâtisseurs et créer un Syndicat du Logement en Ile de France pour mettre en commun tous les efforts des acteurs franciliens dans ce domaine.

     

    Il a été ensuite beaucoup questions de transports avec le résultat des deux débats publics sur Arc Express et le réseau de transport public du Grand Paris, et surtout des gares du futur réseau Grand Paris Express auxquels ont abouti ses deux consultations avalisées par le protocole Etat-Région qualifié d’historique par JP Huchon. « Ce sera la dernière grande idée de notre génération qui a inventé le RER après que nos grands parents aient inventés le métro. Si nous n’y arrivons pas, on ne le fera jamais » a expliqué André Santini, président du Conseil de Surveillance de la Société du Grand Paris en constatant que « tout le monde réclame sa gare. On en a prévu 44, avec 18 gares optionnelles ». Sachant que le coût d’une gare se monte à 80 M€. Et la Commission  Nationale du  Débat Public dans ses conclusions a souhaité que les gares optionnelles deviennent opérationnelles. La liste définitive des gares retenues devrait être connu juste avant les vacances d’été. D’ici là, André Santini et son équipe vont être très sollicitée comme le ministre du Grand Paris (Maurice Leroy).  

  • VANVES ET LE GRAND PARIS AU LENDEMAIN D’UN ACCORD JUGE HISTORIQUE

    Tous les médias parlent depuis hier après midi de l’accord historique intervenu entre l’Etat et la Région sur le Grand Paris,   avec la mise en œuvre du Plan de mobilisation dans les transports, le tracé et le plan de financement  de  « Grand Paris Express »,  après le conseil des ministres où il a fait l’objet d’une communication deux fois repoussée suite à certains désaccords, notamment sur la desserte de Saclay qui n’a pas été réglé, et provoqué la colère des Verts qui a secouée la majorité (de gauche) régionale. Rappelons, pour que vous compreniez, le long chemin parcouru pour parvenir à cet accord, alors que Bernard Gauducheau, Maire de Vanves va siéger une bonne partie de la journée à la commission permanente, après avoir hier, animé une réunion publique à l’école Larmeroux dans le cadre de sa campagne cantonale et assisté dans l’après midi à l’enterrement de Georges Mullier entouré des compagnons de l’amicale des Amis de la Commune dans le cimetière de Billancourt sur lesquels le Blog reviendra.

     

     « A la Région c’est lent, et il faut dégorger les escargots ! »

     

    « Nous ne serions pas parvenus à un accord sans la conjugaison des efforts la SGP,  du STIF, sans le débat public qui a suscité 200 Cahiers d’Acteurs, la participation de 20 000 personnes aux 80 réunions sans le projet des architectes réunis au sein de l’AIPG  (Atelier International du Grand Paris) » a expliqué Maurice Leroy, ministre de la ville chargé du dossier du Grand Paris. « Il y a eu un moment au cours du débat public où l’évidence est apparu de ce rapprochement entre les deux projets (Arc Express et Grande Boucle). Il était clair que le climat était mûr. Nous avons fait notre proposition « un peu bouleversante » le 15 novembre dernier » a ajouté Jean Paul Huchon, président de la Région pour expliquer les raisons du rapprochement de ces deux projets inconciliables au départ. Le ministre de la Ville a ajouté deux éléments importants : Tout d’abord la décision des deux conseils généraux, Seine Saint Denis et Val de Marne, votée à l’unanimité à quelques mois des élections cantonales, de travailler ensemble sur un projet commun « Arc Est ». Ensuite sa longue discussion avec Cécile Duflot présidente du groupe EELV et Jean Vincent Placé, Vice Président transports ;  qui lui a permis d’entendre « leur appréciation sur le projet et les préconisations du rapport Carrez(surle financement de ces projets transports) pour que les moyens financiers soient au rendez-vous », et de comprendre leur désaccord sur la desserte de Saclay auquel tient le Président de la République. Jean Paul Huchon n’a pas pu s’empêcher d’envoyer une pique contre Christian Blanc – « Cette contribution n’est possible que grâce au changement de méthode que Maurice Leroy a su impulser en remplaçant l’affrontement par le dialogue, le mépris par le partenariat » – alors que le ministre a salué son travail : « Sans lui, on n’en serait pas là ».    

     

    Mais voilà, entretemps, il y avait eu le psychodrame au sein de la majorité régionale de gauche. Valérie Pécresse avait profité des Vœux du groupe Majorité Présidentielle au Conseil Régional, voilà une semaine,   pour accuser Jean-Paul Huchon, d'être « prisonnier de son alliance avec les Verts » qui « ont pris le relais de l'opposition au Grand Paris » et « refusent de soutenir le projet d'accord Etat-région sur un point bien précis, Saclay ». Elle avait déploré que les Verts aient « aujourd'hui une capacité de nuisance et de blocage sur des projets qui peuvent être des projets phares pour la France » comme Saclay « où le gouvernement veut créer un phare de la recherche technologique française ». Au même moment d’ailleurs Cécile Duflot et Jean Vincent Placé  participaient à une réunion du débat public sur le projet de transports du Grand Paris notamment sur Saclay pour rappeler leur opposition à ce projet pour préserver les 2300  ha de terres agricoles  et « que le gouvernement veut faire passer en force ».

    Une attitude que jugeait très sévérement le groupe UMP du Conseil de Paris en faisant part de sa profonde indignation  face à l'irresponsabilité dont faisait preuve Jean-Vincent Placé, vice-président Transport EELV : « Il est inconcevable qu'un élu régional, qui plus est en charge des transports, fasse obstruction à un accord entre l'Etat et la région en arguant du prétexte fallacieux de la desserte du plateau de Saclay ». Ce bras de fer entre la Région et l’Etat, mais aussi entre JP Huchon et sa majorité de gauche expliquait peut être le nouveau report de la communication de Maurice Leroy, ministre de la politique de la ville devant le Conseil des Ministres précédent. « A la région, on pense que le ministre a sous-estimé ce que représente cette gauche multiple. La région, c'est compliqué, c'est lent, il faut faire dégorger les escargots... » expliquait un observateur averti de la Région.

     

    En tous les cas Maurice Leroy avait lancé un Comité de Pilotage du Grand Paris qu’il préside chaque  Mercredi soir depuis la mi-décembre, pour trouver une voie de passage, notamment sur les transports, et l’avait ouvert aux présidents des 8 Conseils Généraux, l’AMIF et Paris Métropole la semaine dernière pour justement aborder cette question qui divisait la majoroté régionale. « Nous nous sommes retrouvés autour du document » baptisé « vision partagée de l'Etat et de la région » - établi après discussions entre l'exécutif régional et le cabinet de M. Leroy - et « sur la mise en œuvre du rapport Carrez (sur le financement) avec notamment l’augmentation du V.T. (Versement Transports)  »  confiait alors JP Huchon  Jeudi dernier au lendemain de cette réunion. Dans l’après midi, il réunissait les présidents des groupes de gauche dans son bureau pour rédiger une lettre de réponse à celle que lui avait  envoyé le ministre Leroy chargé du Grand Paris, qui devait porter sur le tracé, les financements, la desserte et la maîtrise d'ouvrage des projets. Et il était décidé à ce que les présidents de groupe ne sortent pas de son bureau tant qu’une réponse ne serait pas trouvée, afin de ne pas rééditer le coup de sang de ses alliés raconté dans Libération : «  On est arrivé le mardi matin en commission permanente et on nous a mis un texte sous le nez. On a nous dit qu'il sera présenté en conseil des ministres le lendemain, avec une conférence de presse après. Les représentants des écologistes (Europe Ecologie-Les Verts), ceux du groupe Front de gauche, n'ont pas apprécié la méthode » racontait un des participants. « On ne peut pas dire qu'un accord peut être décidé par deux personnes »  estimait Cécile Duflot. « C'était un moment désagréable, et on aurait pu s'en passer ». D’où le fameux clash.

     

    A la suite de cette réunion JP Huchon envoyait un courrier Vendredi dernier à Maurice Leroy, où il jugeait « insuffisantes pour parvenir à un accord » les avancées réalisées lors des réunions du Comité de pilotage du Grand Paris. Il se réjouissait que le ministre « reprenne enfin à son compte l'urgence d'une amélioration du réseau de transport existant exprimée par les Franciliens, l'intérêt du projet Arc Express et l'importance d'un renforcement de la desserte à l'est par la réalisation de deux arcs ». Néanmoins, il considèrait que « le nombre de gares envisagé ne répond pas au principe de desserte fine des territoires (...) Une réflexion commune devra être conduite quant à la localisation, au nombre de gares et à leur financement ». Par contre, il renouvellait son  désaccord sur Saclay : « Notre proposition de desservir Saclay par un transport en commun en site propre susceptible d'évoluer en tramway s'appuie sur l'évolution des besoins en desserte de ce secteur ».  Il émettait plusieurs réserves portant sur les financements et les tracés des projets de transports, le rôle du Syndicat des transports d'IdF (Stif), la gouvernance, qu'il souhaite « plus démocratique » de la Société du Grand Paris (SGP) et le déblocage du Sdrif . « Un nécessaire rééquilibrage des ressources s'impose entre la modernisation du réseau existant et le développement d'infrastructures nouvelles ». JP Huchon réclamait notamment tout d’abord  « un engagement formel et ferme de l’Etat sur sa part dans les Contrat de projet » ; ensuite des « avances » de la SGP pour financer ses opérations du Plan de Mobilisation sur les transports et des garanties claires sur l’étanchéité de la dette de la SGP puisque celle-ci compte emprunter  pour réaliser la part de métro automatique qui lui reviendra, afin qu’elle ne se répercute ni sur le STIF,  ni sur les collectivités locales ; enfin   la « maîtrise totale par la région » du versement transport ainsi que son relèvement qui nécessiterait une décision législative. Ce qu’il a plus ou moins obtenu mardi soir et qui a été présenté au Conseil des Ministres,puis à la presse hier.